Le début d’une vie marquée par le trouble #
Les sentiments humains fondamentaux que sont l’empathie et la culpabilité lui sont totalement étrangers. Immergée dans un monde intérieur dominé par un vide abyssal, elle ne parvient à ressentir absolument rien, enfermée dans ce qu’elle décrit comme le « néant ».
Narré avec précision dans « Sociopath : A Memoir » du docteur Patric Gagne, son comportement se traduit par des actions qui sidèrent par leur froideur. Le Daily Mail révèle un extrait du livre qui décrit ses actions sans culpabilité ni remords, sa confession étant celle d’une menteuse et d’une voleuse qui trouve dans le mal le seul exutoire à sa pression intérieure.
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Des gestes impulsifs pour fuir le néant #
Parmi ses nombreux actes répréhensibles, le vol de sacs à dos à l’école est celui qui marque ses premiers pas sur cette voie sombre. « Le simple fait de prendre un sac sans surveillance, sans se soucier de qui il appartient, me libérait du néant qui m’habite, » raconte-t-elle avec une désinvolture troublante. Ces faits, relatés sans émotion, illustrent une tentative désespérée d’échapper à son vide intérieur.
Cette conduite s’explique par un besoin viscéral de ressentir, ne serait-ce qu’à travers les répercussions de ses actes sur autrui. « Faire souffrir quelqu’un d’autre me permettait d’entrapercevoir les sentiments qui me sont étrangers, » confie-t-elle. Mais avec le temps, même ces actes ne suffisaient plus à la satisfaire, la poussant vers des comportements de plus en plus extrêmes.
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Une escalade terrifiante dans la violence #
Le récit atteint un point de non-retour lorsque, rongée par son insatiable quête de sensations, elle commet un acte de violence inouï contre un camarade de classe. Après une altercation banale, elle plonge un crayon dans le crâne du jeune garçon, un geste d’une brutalité effarante. La description froide de l’incident illustre un déchaînement de violence impulsif, destiné à briser sa propre barrière d’insensibilité.
Contrairement à ses précédentes actions, cet acte de violence extrême lui procure une euphorie troublante. Elle découvre une nouvelle facette de sa quête de sensations, explorant des profondeurs encore plus sombres de son trouble. Ce tournant marque un escalier glissant, dévoilant la complexité et la dangerosité de la condition sociopathe à travers le prisme d’une enfance volée par le néant.